Stage - Le quarantième stage de St Flour a connu - évidement et une fois encore - un vif succès...
CDurant la troisième semaine de juillet, s'est tenu à St Flour, pour la quarantième année consécutive, le stage de musique folklorique - Cabrette, Vielle, Accordéons chromatique et diatonique - organisé par Cabrettes et Cabrettaïres et la Sanfloraine.
Le stage fut - évidement et une fois encore - un vif succès, grâce au dynamisme de ses jeunes organisateurs, Emilie Picou et Olivier Rouvellat, à la compétence de ses professeurs, à l'enthousiasme de sa soixantaine de participants, parmi lesquels on compte une encourageante proportion de jeunes folkloristes. Le soir du premier jour de stage, à défaut d'être illuminé par le soleil couchant dissimulé sous de gros nuages noirs, a resplendi de l'éclat des participants, réunis pour un bal aux musiciens nombreux et aux danseurs infatigables.
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Après quoi, nos professeurs d'airain s'allèrent abondamment se désaltérer au Médiéval* (la danse ayant probablement eu le mauvais goût de dissiper les effets du long apéritif précédent le dîner)
Le lendemain soir ne fut pas moins joyeux : pendant que les professeurs se désaltéraient au Médiéval (en effet le dîner était très salé), les jeunes s'adonnaient à des jeux où les dons de mime et les capacités à courir après avoir fait vingt tours sur soi-même étaient fortement valorisés. Le mercredi fut marqué par l'arrivée tant attendue de M. Victor Laroussinie, présidents de Cabrettes et Cabrettaïres et indispensable réparateur d'anches, qui fut le premier à faire fonctionner la cafetière. |
La quiétude des dortoirs fut troublée ce soir là par une bataille de mousse à raser, de serpentins et de farine.
On se trouva tous réunis le jeudi dans la Chapelle pour un concert ouvert à tous : les plus expérimentés ont régalé l'auditoire d'un répertoire varié et ouvert au-delà du folklore auvergnat. Puis, les professeurs allèrent se désaltérer au Médiéval, ayant soif d'avoir tant joué, pendant que les jeunes improvisaient un bal plein d'entrain. Au témoignage de tous cependant, ce stage s'est avéré bien plus calme que d'autres années : aucune douche notamment n'a été prise habillé (mais l'explosion de quelques boules puantes a partiellement comblé cette lacune.**
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Même si les soirées sont joyeuses, les journées n'en sont pas moins studieuses. Le stage est pour tous une occasion unique dans l'année de consacrer ses journées à pratiquer son instrument, à enrichir son répertoire et a améliorer sa technique, comme en témoigne les salles de classe, les salles en travaux, les placards à balais, les couloirs, les laboratoires, les escaliers de secours envahis par des pastourelles, de belles bergères, de dindes, de rossignols, de coucous, de loup (je l'ai vu), de gallinettes, de merles, de vallées du Bès et de chemins de la Lozère.
Le stage de St Flour fut donc, cette année encore, un savant dosage de musique et de bonne rigolade ainsi lardé d'apéritifs et de parties de baby-foot, le folklore est bel et bien un monde animé et vivant. Vive l'Auvergne, vive Cabrettes et Cabrettaïres! Adèle Vorsanger |