Fabrication Soufflet
Différents bois peuvent être employés, le noyer, hêtre, frêne etc… À l’aide d’un gabarit, on découpe 3 planchettes Au 1er plan la planchette intermédiaire, à gauche planchette qui reçoit l’appui costal, à droite planchette extérieure qui reçoit l’appui du bras, au fond l’appui costal.
La planchette intermédiaire a été percée pour faire circuler l’air.
Le montage de la première épaisseur de cuir va servir à renforcer les charnières.
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Bien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement.
Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte – feuilles, car il allie robustesse et souplesse.
Lanière de cuir servant à limiter l’ouverture du soufflet
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Clapet anti-retour qui sert à empêcher l'air de repartir dans le soufflet Aucun autre cuir ne peut supporter une telle torture, sans jamais se couper au niveau des plis, à moins de recevoir un entretien régulier à base de graisse sur les deux faces du cuir.
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La plaque de laiton sert à la fabrication des deux attaches de la dragonne. Celle-ci maintient le bras au soufflet.
Une fois le cuir découpé, de l’huile de pied de bœuf et du sapo lui seront appliqués.
Clous et charnières Lanière et ceinture seront fabriquées dans du cuir de vache. Par Jean-Louis Claveyrole Octobre 2003 |