Le mot du président
Siège social : Centre des Provinces Françaises |
Le Président : Yannick Rousseau |
Le Conseil d'administration
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Président fondateur
Jacques BERTHIER |
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Président d'honneur
Olivier ROUVELLAT, Victor LAROUSSINIE et Guy LETUR |
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Membres honoraires
Pierre LADONNE, Jacques CHANSON, Christian CHARPENTIER et Robert BALDIT |
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Membres fondateurs
Roger ALDEBERT, Alain FOURNIER et Christian BOISSONNADE |
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Président Yannick ROUSSEAU |
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Vice-Présidents |
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Secrétaire Générale |
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Trésorier |
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Trésorier adjoint |
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Formation Musicale |
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Commission Instrumentale |
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Relations extérieures et de la presse, Internet |
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Archives sonores et musicales |
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Ambassadeurs au pays
Roger ALDEBERT, Sébastien DALLE et Jean-Louis CLAVEYROLE |
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Commission Jeunes |
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Le Buis,
Des précautions sont nécessaires au séchage, qui doit s’effectuer à l’abri du soleil, de préférence dans l’obscurité. Les grandes grumes doivent ètre refendues de manière à réduire la tension au séchage. Usinage aisé, tournage très facile. Très adapté pour la sculpture.
L’aubier peut ètre large de 200 mm. Ce bois est prédisposé au travail haut de gamme dans l’ébénisterie, la menuiserie et le tournage. Finition et polissage de très grande qualité.
Fibres droites, texture très fine. Séchage difficile, tendance à fissurer en surface et au gauchissement. Très dur et très dense, ce bois émousse très rapidement les outils. Usinage et tournage satisfaisants. Utilisé en marqueterie et pour les archers de violon. |
Fibres irrégulières et variables, texture fine. Séchage lent pour éviter fissures et fentes en surface. Très stable une fois sec. Tournage facile.
Cette Fibres droites, texture fine dense et homogène. Séchage rapide avec une légère tendance au fissures en surface. Usinage et tournage satisfaisants. Cette Le choix du bois influe sur le timbre de l'instrument. OU TROUVER LE BOIS Certains facteurs arpentent les bois du bord du Lot, pour couper le buis, le débiter en carrés de 50 cm de longueur et le faire sécher avant de l’usiner. LE TRAVAIL DU BOIS Le bois est un matériau naturel utilisé depuis des millénaires. A l’état brut, la partie centrale appelée « cœur » est entourée d’une couche de bois tendre, appelée "aubier", elle même protégée par une membrane protectrice imperméable appelée “écorce”. |
L’organisation variable des cellules du bois et leur répartition en couches concentriques présagent de sa déformation, ainsi que de son retrait. Celui-ci se produit lors d’un degré d’humidité différent entre l’air et le bois. Lorsque l’air est plus humide que le bois, celui-ci absorbe de l’eau et a tendance à se gonfler, le bois "travaille".
Cette évaporation s’effectue très lentement, elle se produit plus rapidement à la périphérie du bois qu’à l’intérieur. Le séchage est d’autant plus rapide que l’air ambiant est sec. Le bois ne se rétracte pas de façon homogène mais de 10% dans le sens des cernes et de 5% dans le sens des rayons. L'AFFUTAGE Un outil bien affûté et possédant un angle de coupe adapté, permet l’obtention aisée de copeaux longs et réguliers. Trop de coupe provoque la pénétration de l’outil, pas assez de coupe entraîne l’échauffement et la fissuration. |
Pour les travaux de tournage, il faut choisir du bois à structure compacte, la madrure joue un rôle majeur, elle doit mètre forte afin de donner un caractère prononcé aux pièces réalisées, le bois étant plus dur, il facilitera le travail de surface et permettra l’obtention d’un aspect harmonieux.
Le bois de tournage doit mètre de bonne qualité, il doit être exempt de fentes, fissures et nœuds.
L'OUTILLAGE DU TOURNEUR Le tour requiert naturellement un outillage complet de tourneur. Les outils seront robustes et fabriqués dans un acier rapide de qualité. La longévité est accrue par une conservation précautionneuse de l’outillage. ![]() Par Roger Servant Novembre 2004 |
Pour fabriquer un sac de Cabrette et un soufflet, le choix du cuir est un élément primordial. Pour que la qualité et la longévité de l'instrument soient optimum, il doit être souple et non poreux. Le sac doit pouvoir supporter plusieurs kilos de pressions quant au soufflet, outre la pression, il subit des mouvements de pliage et de dépliage incessant.
La fabrication de la cabrette nécessite des matériaux nobles, du travail bien fait, le respect des traditions. A l’aide d’un gabarit on découpe délicatement le cuir de chèvre. Il existe trois endroits possibles où l'on peut se procurer du cuir : les tanneries, les mégisseries et les peausseries. |
![]() Le velours frappé offre un grand choix de modèle Bien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement. Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte – feuilles, car il allie robustesse et souplesse. Aucun autre cuir ne peut supporter une telle torture, sans jamais se couper au niveau des plis, à moins de recevoir un entretien régulier à base de graisse sur les deux faces du cuir. |
Les cuirs qui arrivent dans les mégisseries, sont conditionnés immédiatement tout en étant encore légèrement humide. Or, le cuir dont nous avons besoin, doit être exempt d'humidité ; il devra donc passer dans une "Dérieuse" ou "Velouteuse", pour régler son épaisseur à dix centièmes puis, et c'est la partie essentielle, il subit une pigmentation qui va lui enlever sa porosité. Une fois le cuir découpé, on lui applique de l’huile de pied de bœuf et du sapo. Montage et vernissage de la tête et du porte vent. |
Bandelettes de cuir, ficelle, graisse, aiguilles, pince sont les outils nécessaires pour la couture. Les bandelettes vont servir à la jonction des deux cuirs.
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Différents bois peuvent être employés, le noyer, hêtre, frêne etc… À l’aide d’un gabarit, on découpe 3 planchettes Au 1er plan la planchette intermédiaire, à gauche planchette qui reçoit l’appui costal, à droite planchette extérieure qui reçoit l’appui du bras, au fond l’appui costal.
La planchette intermédiaire a été percée pour faire circuler l’air.
Le montage de la première épaisseur de cuir va servir à renforcer les charnières.
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Bien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement.
Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte – feuilles, car il allie robustesse et souplesse.
![]() Lanière de cuir servant à limiter l’ouverture du soufflet
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Clapet anti-retour qui sert à empêcher l'air de repartir dans le soufflet |
La plaque de laiton sert à la fabrication des deux attaches de la dragonne. Celle-ci maintient le bras au soufflet.
Une fois le cuir découpé, de l’huile de pied de bœuf et du sapo lui seront appliqués.
Clous et charnières Lanière et ceinture seront fabriquées dans du cuir de vache. ![]() Par Jean-Louis Claveyrole Octobre 2003 |