Skip to main content

Le mot du président

 

Bonjour à toutes et tous !  
  yannick mdp 1  

Depuis que j'ai accepté la charge de la présidence de l'association, j'ai eu l’ opportunité et mais également beaucoup de plaisir à participer, avec bien d’autres sociétaires, à de nombreux évènements très divers.


Les cours, des veillées, des réunions musicales, des stages au sein "des cabrettes" et des fédérations, mais aussi des inaugurations, des commémorations, des banquets, des festivals, des concerts, des expositions, des séminaires, des salons, des remises de prix et récompenses, des publications, des reportages, des conférences, des évènements familiaux heureux ou tristes et bien d’autres activités encore que je ne saurais lister davantage ……


Je remercie chaleureusement tous ceux qui sollicitent, régulièrement ou non, l’ association « des Cabrettes » afin d’ animer leurs évènements, Toutes ces activités sont aussi pour nos sociétaires,  l’ occasion de se retrouver, de pouvoir montrer et transmettre leur savoir et savoir-faire.


Pour l’ association, le siège au CPF, a été réaménagé pour davantage de fonctionnalité, le nom de domaine « cabrettesetcabrettaires.com » récupéré, les comptes Facebook, Instagram ouverts, la boite @ et le site internet fiabilisés et actualisés. Un partenariat nouveau avec la Ligue Auvergnate et du Massif Central a été créé durant le stage de Saint-Flour...
Dès que l'occasion se présente, nous continuons à Investir dans l’acquisition d’ instruments de musique afin d'en faciliter le prêt. Sachez que si vous avez des instruments dormants et dont vous souhaitez vous séparer, vous pouvez en faire don à l'association. Suivant l' état, nous le remettons en service et lui permettons d'avoir une nouvelle vie musicale dans les mains de nouveaux apprenants, (jeunes ou moins jeunes).


Mais Il reste encore de nombreuses choses à faire et à mettre en place, (par exemple, mieux fidéliser les cabrettaires anciens et nouveaux,  faciliter l'apprentissage notamment des plus jeunes, ...).
M’étant fixé moralement des contrats d’une durée de 3 ans (correspondant aux années de concours), après 2019 et 2022, Il est temps pour moi de penser  à préparer celui de 2025. Celui-ci devrait donc clore mon 3ème mandat.


L’ age arrivant, il faut obligatoirement rajeunir les cadres, si nous ne voulons pas voir disparaitre cette association et les moyens qui vont avec….
Je m’adresse à toutes les bonnes volontés, et à tous ceux qui veulent faire perdurer cette association, "la cabrette", et notre patrimoine musical commun. N’attendez pas trop longtemps pour vous faire connaitre, vous serez les bienvenus pour faire évoluer vers le futur, cette association chargée d’histoire.

Au plaisir de vous rencontrer.
Yannick Rousseau

 

 pour ne pas oublier l'esprit de l'association.

 "Je remercie tous ceux, anciens et nouveaux qui ont œuvré, depuis plus de soixante années, pour construire et animer notre association. La majorité des Cabrettaïres, pour ne pas dire la totalité, est directement ou indirectement le résultat de ce travail commun. Les années s'égrènent, les hommes passent mais notre association ne dévie pas de son chemin : elle est et restera toujours au service de la Cabrette et des Cabrettaïres…" (Victor Laroussinie, Olivier Rouvellat, Guy Letur, Marcel Marginier, Georges Soule, jacques Berthier).


Siège social 2, rue Achille Luchaire 75014 Paris

Contact

Siège social : Centre des Provinces Françaises
2, rue Achille Luchaire - 75014 Paris
* : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Président : Yannick Rousseau
19, rue Monte-Cristo
75020 PARIS
( : 01 43 73 19 45

Le Conseil d'administration
Président fondateur
Jacques BERTHIER
Président d'honneur
Olivier ROUVELLAT, Victor LAROUSSINIE et Guy LETUR
Membres honoraires
Pierre LADONNE, Jacques CHANSON, Christian CHARPENTIER et Robert BALDIT
Membres fondateurs
Roger ALDEBERT, Alain FOURNIER et Christian BOISSONNADE

Président
Yannick ROUSSEAU

Vice-Présidents
Jacques ROUVELLAT et Victor LAROUSSINIE

Secrétaire Générale
Alix ROUSSEAU

Trésorier
Catherine MARGINIER

Trésorier adjoint
Victor LAROUSSINIE

Formation Musicale
Jacques ROUVELLAT, Jean-Michel HERICOURT et Françoise DANGER

Commission Instrumentale
Roger SERVANT et Jean-Louis CLAVEYROLE

Relations extérieures et de la presse, Internet
Yannick ROUSSEAU et Victor LAROUSSINIE

Archives sonores et musicales
Roger SERVANT

 


Ambassadeurs au pays
Roger ALDEBERT, Sébastien DALLE et Jean-Louis CLAVEYROLE

Commission Jeunes

 

Choisir le bois

Le Buis,
(Buxus sempervirens) :
Petit arbre ou arbrisseau, qui atteint une hauteur de 5 m, parfois 9 m. De couleur jaune clair, le coeur et l’aubier ne sont pas distincts. Chez les arbres de taille plus grande, le coeur est souvent plus foncé, de couleur grise. Fibres droites ou irrégulières, texture très fine et homogène.



Des précautions sont nécessaires au séchage, qui doit s’effectuer à l’abri du soleil, de préférence dans l’obscurité. Les grandes grumes doivent ètre refendues de manière à réduire la tension au séchage. Usinage aisé, tournage très facile. Très adapté pour la sculpture.

Le Bodo,
(Detarium senegalense) :
Arbre de grande taille pouvant atteindre 45 à 50 m et 1,5 m de diamètre.Le bois de coeur est orange / marron avec de larges bandes marron foncé. L’aubier est marron pâle et large. Texture fine et régulière. Un bois agréable. Usinage aisé, tournage facile, bonne finition.

L’Ebène Africain,
(diospyros crassiflora) :
Petit arbre de 15 à 18 m, 60cm de diamètre. Le coeur est noir mais bon nombre de ces arbres ont un bois plus clair, avec des petites taches ou des veines grises ou brun foncé. L’aubier large est brun pâle ou blanc grisâtre. Fibres droites ou légèrement croisées, texture très fine et homogène. Sèche bien en petites sections, tendance à se fendre en section épaisse. Usinage satisfaisant , tournage facile. Très utilisé en sculpture et en marqueterie et placage.

L’Ebène d'Asie,
(Diospyros discolor) :
L’arbre peut atteindre une hauteur de 20 m et 60cm de diamètre. Le bois de coeur est noir avec des traits de gris, donnant un très grand contraste à l’apparence.



L’aubier peut ètre large de 200 mm. Ce bois est prédisposé au travail haut de gamme dans l’ébénisterie, la menuiserie et le tournage. Finition et polissage de très grande qualité.

L'Amourette,
(Brosimum aubletti) :
Petit arbre de 24 m, 30 à 60 cm de diamètre. Le fût est dépourvu de branches jusqu’à 12 m. Extrèmement rare. Le coeur ressemble à de la peau de serpent, ou porte des taches comme celles de la peau de léopard. Bois de couleur brun/roux aux stries noires perpendiculaires aux fibres. L’aubier blanc cassé est enlevé à l’abattage.



Fibres droites, texture très fine. Séchage difficile, tendance à fissurer en surface et au gauchissement. Très dur et très dense, ce bois émousse très rapidement les outils. Usinage et tournage satisfaisants. Utilisé en marqueterie et pour les archers de violon.

Le Cocobolo,
(Dalbergia retusa) :
Arbre de 20 à 30 m au fût cannelé, 50 cm de diamètre. Le bois aux jolies rayures jaunes, oranges et noires, est ede couleur orange vif à rouge foncé devenant plus intense après exposition à la lumière.



Fibres irrégulières et variables, texture fine. Séchage lent pour éviter fissures et fentes en surface. Très stable une fois sec. Tournage facile.

Le Bois de Violette,
(Dalbergia cearensis) :
Petit arbre dont le diamètre dépasse rarement 25 cm. Le bois de coeur brun violacé est marqué de stries jaunes, violettes et noires. L’aubier est blanc grisâtre ou jaune.



Cette Fibres droites, texture fine dense et homogène. Séchage rapide avec une légère tendance au fissures en surface. Usinage et tournage satisfaisants.

Cette Le choix du bois influe sur le timbre de l'instrument.

OU TROUVER LE BOIS

Certains facteurs arpentent les bois du bord du Lot, pour couper le buis, le débiter en carrés de 50 cm de longueur et le faire sécher avant de l’usiner.
D’autres, achètent des planches ou des troncs, en buis du Brésil, en ébène d’Afrique, ou en fruitier de France, déjà secs et le débitent en carrés prêts à tourner.
Ceux qui n’ont pas la possibilité de courir les bois, transporter des éléments encombrants et les débiter opteront pour une solution existe plus onéreuse, mais offrant plus de choix. Il est relativement simple de trouver une large gamme de bois débités et préparés spécifiquement pour les tourneurs.
Plusieurs revendeurs offrent la possibilité de se procurer ces essences qui poussent dans les Pays exotiques. D’autant que pour la fabrication des Pieds de Cabrette, il n’est pas nécessaire d’avoir un large échantillonnage de tailles différentes. Il suffit de deux sections et de trois ou quatre longueurs.
Des catalogues existent, les commandes peuvent se faire par courriers, fax, ou internet. Certains fournisseurs vont même jusqu’à proposer des échantillons en lots de plusieurs essences.
Les bois durs ont l’avantage d’offrir un excellent état de surface obtenu à l’aide de laine d’acier de plus en plus fine, suivi d’un passage au feutre à vitesse élevée. Aucun traitement n’est nécessaire pour une excellente finition.

LE TRAVAIL DU BOIS

Le bois est un matériau naturel utilisé depuis des millénaires. A l’état brut, la partie centrale appelée « cœur » est entourée d’une couche de bois tendre, appelée "aubier", elle même protégée par une membrane protectrice imperméable appelée “écorce”.
Chaque essence de bois se caractérise par des propriétés physiques et mécaniques spécifiques: dureté, densité, humidité.
Pour être utilisable, le bois est préparé, équarri, grossièrement découpé puis débité en planches pour être séché.
Les cernes concentriques se forment au rythme des saisons. La croissance du tronc étant la plus forte au printemps, il en résulte la formation de cellules de grande taille aux contours clairs.
Pendant l’été et l’automne, la croissance se ralentit et entraîne la diminution de la taille des cellules, elles s’épaississent, se durcissent et deviennent alors plus sombres.

L’organisation variable des cellules du bois et leur répartition en couches concentriques présagent de sa déformation, ainsi que de son retrait. Celui-ci se produit lors d’un degré d’humidité différent entre l’air et le bois. Lorsque l’air est plus humide que le bois, celui-ci absorbe de l’eau et a tendance à se gonfler, le bois "travaille".

Le bois est choisi en fonction de son utilité et de sa finalité, mais également pour son esthétique. La beauté naturelle du bois peut mètre judicieusement utilisée. La longueur des pièces se mesure dans le sens des fibres, le bois présente ainsi une meilleure résistance.

En conséquences, elles seront toujours coupées ainsi.
La madrure dépend de la croissance du bois. Elle varie selon que la pièce provient du cœur ou de l’aubier. Le bois brille lorsque la lumière réfléchit sur la tranche des fibres. Afin de déterminer si une pièce de bois est utilisable, il faut vérifier si elle est capable de résister aux contraintes prévisibles. En général les bois durs ont une bonne résistance mécanique et supportent plus facilement les fortes contraintes et les fortes charges. Le bois est une matière qui réagit à l’humidité. Il absorbe et perd de l’eau. Ce phénomène génère toujours quelques difficultés qu’il faut prendre en compte afin d’éviter la retrait du bois. Le taux d’humidité d’une pièce que l’on travaille est un facteur à surveiller.
Le choix, le stockage et l’entreposage du bois doit se faire dans de bonnes conditions. Le bois ne commence à se rétracter en séchant que lorsque l’eau, prisonnière des cellules, s’est évaporée.



Cette évaporation s’effectue très lentement, elle se produit plus rapidement à la périphérie du bois qu’à l’intérieur. Le séchage est d’autant plus rapide que l’air ambiant est sec. Le bois ne se rétracte pas de façon homogène mais de 10% dans le sens des cernes et de 5% dans le sens des rayons.
Les essences Africaines ou exotiques ne se rétractent que très peu. Le retrait du bois ne modifie pas seulement son volume, mais aussi sa forme. La coupe de bois a tendance à se vriller lorsque le côté du cœur se creuse. La déformation est moindre lorsqu’une croissance régulière fait apparaître des cernes équidistantes et perpendiculaires à la largeur de la coupe.

L'AFFUTAGE

Un outil bien affûté et possédant un angle de coupe adapté, permet l’obtention aisée de copeaux longs et réguliers. Trop de coupe provoque la pénétration de l’outil, pas assez de coupe entraîne l’échauffement et la fissuration.

Affûter, c’est reconstituer le tranchant d’un outil coupant qui est usé, émoussé ou ébréché.L’affûtage doit se faire sur une meule à grain fin à faible vitesse de rotation, ou mieux sur une meule à eau.

Les outils neufs sont dotés d’un tranchant réalisé selon un angle recommandé. Préservez cet angle lors des affûtages.
Après l’affûtage sur la meule, morfiler la pointe avec une pierre à huile.L’outil peut mètre poli au moyen d’un Cuir à aiguiser ou d’un brunissoir.

Pour les travaux de tournage, il faut choisir du bois à structure compacte, la madrure joue un rôle majeur, elle doit mètre forte afin de donner un caractère prononcé aux pièces réalisées, le bois étant plus dur, il facilitera le travail de surface et permettra l’obtention d’un aspect harmonieux.



Le bois de tournage doit mètre de bonne qualité, il doit être exempt de fentes, fissures et nœuds.
Au cours des usinages, prendre soin de conserver de la poudre de bois pour chacune des essences utilisées. Cette poudre mélangée à de la résine permettra le bouchage d’un trou de ver, d’un défaut de nœud ou d’une fissure.
Trois défauts qui peuvent survenir au cours du travail d’un bois paraissant sain.



L'OUTILLAGE DU TOURNEUR

Le tour requiert naturellement un outillage complet de tourneur. Les outils seront robustes et fabriqués dans un acier rapide de qualité. La longévité est accrue par une conservation précautionneuse de l’outillage.
Les outils non utilisés pendant une période prolongée doivent être essuyés à l’aide d’un chiffon huileux. Le rangement doit mètre réalisé avec soin dans un coffret ou une house en tissus afin d’éviter les chocs.
Les gouges à dégrossir :
Elles sont utilisées pour retirer une couche de matière sur une grande surface.Elles seront pour cela parfaitement affûtées.La surface obtenue n’est pas la surface de finition.
Les gouges à profiler :

Elles sont utilisées pour tourner une pièce à section carrée. D’une grande robustesse, elles permettent d’ôter une couche importante de matériau.
Les gouges à creuser :

Elles sont plus fines que les précédentes, elles permettent le tournage des formes concaves et convexes.
Les gouges grain d'orge :

Elles permettent la réalisation de rainures, servant au contrôle des diamètres ou au tronçonnage d’une pièce finie.
Les planes :
Elles sont ovales, droites ou obliques.Elles sont utilisées pour la finition des parties droites ou convexes.
Les ciseaux à racler :

Taillés à la demande, ils permettent la réalisation de formes ou de dessins particuliers.

R Servant
Par Roger Servant
Novembre 2004

Fabrication Sac

Pour fabriquer un sac de Cabrette et un soufflet, le choix du cuir est un élément primordial. Pour que la qualité et la longévité de l'instrument soient optimum, il doit être souple et non poreux. Le sac doit pouvoir supporter plusieurs kilos de pressions quant au soufflet, outre la pression, il subit des mouvements de pliage et de dépliage incessant.

La fabrication de la cabrette nécessite des matériaux nobles, du travail bien fait, le respect des traditions. A l’aide d’un gabarit on découpe délicatement le cuir de chèvre. Il existe trois endroits possibles où l'on peut se procurer du cuir : les tanneries, les mégisseries et les peausseries.

La mégisserie est sans doute la plus adapté, car c'est là que l'on traite toutes les petites peaux. Pour préparer une peau, il faut trois semaines à un mois de travail. Il y a le tannage, le délainage et la teinture en rivière. Puis, il subit différents traitements en atelier, comme par exemple le passage dans une "luneteuse" avant d'être nourri et gonflé.

 

sac 6
Le velours frappé offre un grand choix de modèle

Bien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement. Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte – feuilles, car il allie robustesse et souplesse. Aucun autre cuir ne peut supporter une telle torture, sans jamais se couper au niveau des plis, à moins de recevoir un entretien régulier à base de graisse sur les deux faces du cuir.


La tête et le porte-vent avant collage

Les cuirs qui arrivent dans les mégisseries, sont conditionnés immédiatement tout en étant encore légèrement humide. Or, le cuir dont nous avons besoin, doit être exempt d'humidité ; il devra donc passer dans une "Dérieuse" ou "Velouteuse", pour régler son épaisseur à dix centièmes puis, et c'est la partie essentielle, il subit une pigmentation qui va lui enlever sa porosité.
Le traitement s'achève par vingt grammes de teinture.
L'unité de mesure des peaux n'est pas le mètre, mais le "pied", ce qui correspond à une dimension de 33 X 33 cm.

Une fois le cuir découpé, on lui applique de l’huile de pied de bœuf et du sapo.

Montage et vernissage de la tête et du porte vent.

Bandelettes de cuir, ficelle, graisse, aiguilles, pince sont les outils nécessaires pour la couture.

Les bandelettes vont servir à la jonction des deux cuirs.

 

 

 

jean louis
Par Jean-Louis Claveyrole
Octobre 2003

Fabrication Soufflet

Différents bois peuvent être employés, le noyer, hêtre, frêne etc… À l’aide d’un gabarit, on découpe 3 planchettes Au 1er plan la planchette intermédiaire, à gauche planchette qui reçoit l’appui costal, à droite planchette extérieure qui reçoit l’appui du bras, au fond l’appui costal.

2planches

La planchette intermédiaire a été percée pour faire circuler l’air.

 

3soufflet nu3

Le montage de la première épaisseur de cuir va servir à renforcer les charnières.

Bien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement.

soufflet 10

Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte – feuilles, car il allie robustesse et souplesse.

 

3soufflet nu2
Lanière de cuir servant à limiter l’ouverture du soufflet

09210003

Clapet anti-retour qui sert à empêcher l'air de repartir dans le soufflet

soufflet 11

Aucun autre cuir ne peut supporter une telle torture, sans jamais se couper au niveau des plis, à moins de recevoir un entretien régulier à base de graisse sur les deux faces du cuir.

soufflet 7

La plaque de laiton sert à la fabrication des deux attaches de la dragonne. Celle-ci maintient le bras au soufflet.

soufflet 6

Une fois le cuir découpé, de l’huile de pied de bœuf et du sapo lui seront appliqués.

soufflet 8

Clous et charnières

Lanière et ceinture seront fabriquées dans du cuir de vache.



jean louis
Par Jean-Louis Claveyrole
Octobre 2003