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Le fameux concours de cabrette de Paris a tenu toutes ses promesses!

Tous les trois ans, le concours national de cabrette de Paris fait naître des désirs et renaître des souvenirs chez tous les Cabrettaïres, jeunes et anciens. Le Grand Prix Jean-Louis Fournier s'est tenu cette année le samedi 29 mai au conservatoire de Charenton. Certains candidats s'y sont retrouvés dès 10h pour se familiariser avec les lieux et pour répéter sous l'oreille attentive et toujours disponible de Victor Laroussinie, président de Cabrettes et Cabrettaïres et professeur de cabrette.

Cette année encore, le stress tenait tous les candidats. Ils étaient 5 en " Initiation ", 7 en " Espoir ", 5 en " Confirmé " et 3 en " Excellence ". " De 7 à 77 ans " ou presque, venus de Paris, de l'Aveyron, de Lyon, de la Haute-Loire, du Puy de Dôme et du Japon, ils ont montré que la cabrette était un instrument vivant et international ! A 13h, une fois parents et amis arrivés, le moment était venu de prouver son talent et le coup d'envoi était donné.

Dans chaque catégorie, les candidats tirent au sort leur ordre de passage, puis chacun s'installe sur la chaise au centre de la pièce, face au public et attend le feu vert de Victor, qui fait le lien entre le jury et le candidat, pour commencer.
Le jury est en effet dos aux candidats, pour que seule l'ouïe soit juge à la fois du tempo des morceaux, de la technique du candidat, de sa dextérité, de la sonorité et de l'originalité de son jeu.

Il était composé de huit membres : Dominique Paris, cette année président du jury, médaillé d'or en 1980; Yvonne Franques, première femme Cabrettaïres reconnue ; Jacques Rouvellat, médaillé d'or en 1970 ; Michel Esbelin, médaillé d'or en 1983; Christian Charpentier; Michel Pomier ; Pascal Pichonnier, médaillé d'or en 1992 et Xavier Hoiret, médaillé d'or en 1998. Un tel cru explique la renommée et la pérennité de ce concours de Paris.

Il était composé de huit membres :
- Dominique Paris, cette année président du jury, médaillé d'or en 1980;
- Yvonne Franques, première femme Cabrettaïres reconnue ;
- Jacques Rouvellat, médaillé d'or en 1970 ;
- Michel Esbelin, médaillé d'or en 1983;
- Christian Charpentier;
- Michel Pomier ;
- Pascal Pichonnier, médaillé d'or en 1992
- Xavier Hoiret, médaillé d'or en 1998.
Un tel cru explique la renommée et la pérennité de ce concours de Paris.

Le spectacle est donc réservé au public : certains candidats baissent la tête et ne lèvent pas une fois le regard vers le public ; d'autres se tiennent bien droit, la tête haute, sans pour autant se laisser déconcentrer ; d'autres enfin (ou plutôt un), font montre d'une décontraction surprenante, sans doute due à l'habitude de la scène et à une grande aisance musicale.

On peut de fait noter que les deux premiers de la catégorie espoir, ainsi que le médaillé d'argent de la catégorie " excellence " sont des accordéonistes confirmés (chacun dans des domaines différents : folklore, musette, classique) ! Le talent n'a pas de frontières…
Chaque passage ôte un peu de tension dans la salle, jusqu'au tour des candidats de la catégorie tant attendue : vont-ils nous charmer ? Nous surprendre de virtuosité ? L'un deux va-t-il décrocher cette médaille d'or ? Autant dire que cette année les candidats ne se sont pas gênés pour exprimer leur doute et leur malaise lors du fameux tirage au sort de la bourrée… L'ambiance était bon-enfant !

Vers 17h30, enfin, tous soulagés, nous avons attendus que le jury délibère puis nous nous sommes tous retrouvés à L'Esplanade dans une ambiance conviviale. Ce soir-là, il y avait un autre challenge : la finale de rugby Clermont - Perpignan ! Après le plat, nous sommes cependant revenus à ce qui nous réunissait : Victor Laroussinie et Dominique Paris ont pris la parole pour féliciter tous les candidats et les remercier de leur participation.

Sans grande surprise pour les concernés satisfaits de leur prestation mais conscients de leurs insuffisances, aucun d'eux ne repart avec la médaille d'or, titre d'excellence qui récompense la parfaite connaissance du répertoire, la parfaite maîtrise de l'instrument et l'originalité du jeu. Seule une plus grande maturité pourra peut-être leur permettre de posséder un jour les trois.

Comme chaque année, les résultats du jury ne permettent pas à qui que ce soit de sourciller. Chacun est reparti relativement satisfait de sa prestation et avec de nouveaux détails à travailler et de nouveaux objectifs à atteindre. Cette journée reste avant tout l'occasion d'entendre la Cabrette et de partager autour d'elle. C'est pourquoi les festivités se sont poursuivies par un " bœuf " permettant à tous les musiciens de jouer ensemble et offrant aux danseurs qui le souhaitaient, notamment nos amies Japonaises désireuses de connaître davantage la culture auvergnate, l'occasion de valser ou de taper une bourrée.